La chaise PK15 est composée de frêne courbé à la vapeur et d’une assise en cannage. Poul Kjærholm s’était intéressé à la construction d'une telle chaise en bois courbé au début des années 1960, mais avait été découragé par la difficulté. Il reprit l'idée en 1979 et réalisa finalement la PK15.
La PK15 fut la première chaise précomprimée à entrer en production commerciale. Gimla Möbelfabrik, en Suède, a été la première à la fabriquer, en hêtre cintré à la vapeur, sans réussir néanmoins à atteindre le niveau de précision nécessaire pour la commercialisation. Plusieurs solutions furent essayées, comme tourner les pieds sur un tour afin qu'ils se rétrécissent au niveau de la zone de rencontre avec l'accoudoir.
La production a finalement été reprise par PP Møbler, qui trouva de nouvelles techniques de pré-compression pour répondre aux exigences de Kjærholm.
La forme de base de la chaise comporte une longue courbe formant le dossier et les accoudoirs, avant de descendre pour former les pieds avants. Une courbe intérieure et inférieure, parallèle mais plus étroite, compose les pieds arrières.
Le PK15 fait écho au fauteuil en acier PK12, conçu en 1964 et produit par Kold Christensen. La ressemblance est frappante malgré le contraste dans la composition des matériaux.
Matériaux Frêne, Cannage en bois massif, Cuir
Dimensions L57,5 x P47,7 x H71.6 cm – Hauteur d'assise 45 cm – Poids 3.4 kg
Frêne peint en noir
Frêne Naturel
cuir Grace Noir
cuir Natural
Acclamé pour son style distinctif de conception de meubles, Poul Kjaerholm est né à Øster Vrå, au Danemark en 1929. Ses pièces sont considérées comme contenant une forme minimaliste et articulée, tout en relief avec un style toujours aussi célèbre dans le monde entier.
Avec des débuts modestes comme apprenti ébéniste à l’atelier Gronbech en 1948, Kjaerholm a continué à forger son idéologie à l’École danoise des Arts et Métiers à Copenhague. Loin de se dérober de la majorité de ses homologues scandinaves, le Danois a choisi l’acier comme matériel principal plutôt que le bois. « Le potentiel de l’acier n’est pas uniquement la seule chose qui m’intéresse, la réfraction de la lumière sur sa surface est une partie importante de mon travail artistique. »
Récompensé par le prestigieux Prix Lunning en 1958 et le Grand Prix du Trennali à Milan en 1960, les dessins de Kjaerholm continuent d’être présents dans les collections permanentes du Musée d’Art Moderne de New York, le Victoria and Albert Museum à Londres et dans de nombreux autres musées à travers le Danemark, la Norvège, la Suède et l’Allemagne.