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Louis Poulsen, Lampes Design Danoises
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Suspension PH 3/2

Louis Poulsen – Poul Henningsen, 1926

La Suspension PH3/2 fait partie de la famille des lampes PH à 3 abat-jour, née durant  l’hiver 1925-26 pour une exposition à Copenhague. Pour la suspension PH3/2, le premier chiffre indique que le diamètre de l'abat-jour supérieur est de 29cm, et le second que le rapport de taille entre les 3 abat-jour est de 3/2/1. 

En 1926, Poul Henningsen déclara à propos de ce nouveau système : « La véritable innovation du luminaire PH est qu’il produit un éclairage aussi bien sans éblouissement qu’économique. Il est assez facile de créer un éclairage sans éblouissement (lumière indirecte ou avec un abat-jour épais) si une portion de la lumière peut être gaspillée. Il est également simple de réaliser des luminaires très efficaces si vous ignorez le fait qu’ils irritent fortement les yeux. Mais la réalisation d’un éclairage à la fois économique et sans éblouissement est un art ».

Dimensions Ø29 x H24,2 cm

Matériaux Abat-jour : Verre opalisé blanc, soufflé. Support : Laiton chromé noir, laiton métallisé ou finition haute brillance.

Montage Longueur du câble 3 m + cache-piton

Poids 1,4 kg

Source lumineuse 1 x E27

Classe Indice de protection IP20. Classe électrique I.

PH3/2 – Chrome haute brillance

PH3/2 – Noir métallisé

PH3/2 – Laiton métallisé

Dès 1925, Poul Henningsen eut l’idée d’utiliser une spirale logarithmique pour contrôler l’éclat et la nuance de la lumière luminaire, chaque abat-jour diminuant de façon égale la quantité de lumière émise en fonction de la distance avec l’ampoule. Les transitions de luminosité entre chaque abat-jour étaient harmoniques, la taille relative des abat-jour et leur positionnement étaient déterminés par le besoin de réduire l’éclat, la disposition de la lumière et les besoins en distribution lumineuse, en fonction de certains principes remarquablement simples. Le concept était extrêmement flexible : non seulement il était possible d’obtenir différentes tailles, mais aussi de modeler la lumière avec des surfaces blanches, argentée ou dorée. Le designer Poul Henningsen imagina que dans un restaurant la lumière devait être chaude et intime et qu’il fallait utiliser une surface dorée, à la différence d'un l’hôpital ou il convient d’utiliser des surfaces blanches.

Les premiers luminaires furent tous réalisés avec des abat-jour en métal, puis Poul Henningsen développa une variante en verre opalin avec une partie inférieure sablée. Les abat-jour laissaient passer 12 % de la lumière et contribuaient à l’éclairage d’ambiance de la pièce, tandis que l'essentiel de la lumière était réfléchie vers le bas. Pour les suspensions, les tailles des 3 abat-jour respectaient un rapport d’environ 3/2/1. Pour les lampes de table, les abat-jours inférieurs devaient être plus petit. C'est ainsi que sont nés la rapports PH2/1 et PH3/2.

La Suspension PH3/2 fait partie de la famille des lampes PH à 3 abat-jour, née durant  l’hiver 1925-26 pour une exposition à Copenhague. Pour la suspension PH3/2, le premier chiffre indique que le diamètre de l'abat-jour supérieur est de 29cm, et le second que le rapport de taille entre les 3 abat-jour est de 3/2/1. 

En 1926, Poul Henningsen déclara à propos de ce nouveau système : « La véritable innovation du luminaire PH est qu’il produit un éclairage aussi bien sans éblouissement qu’économique. Il est assez facile de créer un éclairage sans éblouissement (lumière indirecte ou avec un abat-jour épais) si une portion de la lumière peut être gaspillée. Il est également simple de réaliser des luminaires très efficaces si vous ignorez le fait qu’ils irritent fortement les yeux. Mais la réalisation d’un éclairage à la fois économique

Dès 1925, Poul Henningsen eut l’idée d’utiliser une spirale logarithmique pour contrôler l’éclat et la nuance de la lumière luminaire, chaque abat-jour diminuant de façon égale la quantité de lumière émise en fonction de la distance avec l’ampoule. Les transitions de luminosité entre chaque abat-jour étaient harmoniques, la taille relative des abat-jour et leur positionnement étaient déterminés par le besoin de réduire l’éclat, la disposition de la lumière et les besoins en distribution lumineuse, en fonction de certains principes remarquablement simples. Le concept était extrêmement flexible : non seulement il était possible d’obtenir différentes tailles, mais aussi de modeler la lumière avec des surfaces blanches, argentée ou dorée. Le designer Poul Henningsen imagina que dans un restaurant la lumière devait être chaude et intime et qu’il fallait utiliser une surface dorée, à la différence d'un l’hôpital ou il convient d’utiliser des surfaces blanches.

Les premiers luminaires furent tous réalisés avec des abat-jour en métal, puis Poul Henningsen développa une variante en verre opalin avec une partie inférieure sablée. Les abat-jour laissaient passer 12 % de la lumière et contribuaient à l’éclairage d’ambiance de la pièce, tandis que l'essentiel de la lumière était réfléchie vers le bas. Pour les suspensions, les tailles des 3 abat-jour respectaient un rapport d’environ 3/2/1. Pour les lampes de table, les abat-jours inférieurs devaient être plus petit. C'est ainsi que sont nés la rapports PH 2/1 et PH 3/2.

Poul Henningsen

Né à Copenhague, Poul Henningsen avait pour mère la célèbre actrice danoise Agnes Henningsen. Il n’a jamais obtenu son diplôme d’architecte, mais a étudié à l’école technique de Frederiksberg (Danemark) de 1911 à 1914, puis au Technical College de Copenhague (1914-1917).

Il a commencé à pratiquer l'architecture traditionnelle fonctionnaliste, mais au fil des ans, ses intérêts professionnels ont évolué pour se concentrer principalement sur l'éclairage, qui est ce qui le rend le plus célèbre. Il a également étendu son domaine d’activité à des domaines d’écriture, devenant journaliste et auteur. Pendant une courte période au début de la Seconde Guerre mondiale, il a été l’architecte en chef des jardins de Tivoli à Copenhague. Mais comme beaucoup d'autres créatifs, il a été contraint de fuir le Danemark pendant l'occupation allemande, puis est rapidement devenu un élément vital de la colonie danoise d'artistes vivant en Suède.

Sa longue collaboration avec Louis Poulsen a commencé en 1925 et a duré jusqu'à sa mort. À ce jour, Louis Poulsen bénéficie toujours de son génie. Poul Henningsen était également le premier rédacteur en chef du magazine d'entreprise «NYT». Le PDG de Louis Poulsen à l’époque, Sophus Kaastrup-Olsen, a offert le magazine à PH parce qu’il avait été licencié du journal danois pour lequel il travaillait (ses opinions étaient trop radicales).

Le travail de pionnier de Poul Henningsen sur les relations entre les structures lumineuses, les ombres, l’éblouissement et la reproduction des couleurs, comparé au besoin de lumière de l’homme, reste le fondement des théories lumineuses encore pratiquées par Louis Poulsen.